Propos essentiel à toute personne s’engageant dans la lutte animaliste avant de verser dans les croyances de la vertu individuelle, ainsi qu’à toute personne cherchant à comprendre la motivation politique de celleux qui réclament la fin de l’exploitation animale.

L’antispécisme permet, dès son émergence, de politiser la question animale.

Pour sortir du système spéciste, il faut comprendre l’idéologie qu’il porte avec toutes ses ramifications de causes ou d’effets, d’analogies avec les autres luttes égalitaristes. La lutte contre le spécisme doit, selon Yves Bonnardel et la plupart des activistes antispécistes, dépasser les actes individuels mis en mouvement par les seules convictions intimes d’indignation, pour devenir une question politique fondamentale visant à combattre les structures sociales dans un mouvement collectif.
L’antispécisme est en soit révolutionnaire et il trouve dans ses oppositions deux types de dépolitisation. L’une portée par la gauche elle-même qui se réclame de l’humanisme ; l’autre chez les militants elleux-même par l’approche du véganisme s’attachant à la vertu individuelle et non à l’abolition à revendiquer pour les animaux.